Secourir les sans-abris

Sans eux rien ne serait possible. Sans les bénévoles qui accomplissent mille tâches, que ce soit à Saint-Pétersbourg ou à Moscou, Nochlechka ne pourrait tout simplement pas exister.
Les bénévoles de Nochlechka huilent tous les rouages de l’ONG. Un apport indispensable tant sur le point humain que financier.

Découvrir un autre univers
Nikita Starikov, bénévole depuis le printemps 2021, nous raconte son engagement.
Comment il en est venu à consacrer bien du temps et de l’énergie à sauver des sans-papiers sans-abris.
C’est un article sur les sans-papiers sans-abris qui m’a mis sur la voie de Nochlechka, nous explique-t-il.
Avant, jamais je n’avais participé à quelque bénévolat que ce soit, n’avait aucune idée de quoi il s’agissait.
Après m’être bien renseigné sur l’ONG, je me suis inscrit sur leur liste pour le Bus de Nuit.
Je suis ingénieur informatique, je ne joue pas trop mal de la guitare et j’adore sortir.

Personne ne devrait avoir froid, faim, être malade
Je ne l’aurais jamais cru mais se retrouver à distribuer la soupe par tous les temps est immensément gratifiant. Pour la première fois j’avais la sensation d’être réellement utile.
Et surtout mon regard sur les sans-papiers sans-abris a totalement changé, effacé les multiples stéréotypes que je trainais dans ma tête.
Aussi cucul que cela puisse paraître, les sans-abris sont exactement comme vous et moi, des femmes, des ados, des hommes.
Il y a des gentils, des honnêtes, d’autres qui le sont nettement moins, il y en a qui sont passablement arrogants, pour résumer on retrouve dans cette population tous les caractères de notre société.
J’ai aussi arrêté de me sentir coupable quand je passe devant un sans-abri.

Altruisme, indispensable attitude
L’évidence du bénévolat est de ne pas espérer de gratitude pour notre travail, poursuit Nikita Starikov.
C’est ok quand une personne s’approche du Bus de Nuit de mauvaise humeur, en ronchonnant, obtient sa portion sans un merci, et part tout aussi bougon.
Il arrive parfois qu’une personne essaye de nous berner pour obtenir plus d’une ration. Une attitude assez absurde puisque nous servons plusieurs fois chaque personne si elle le désire.
J’imagine qu’il y a des gens comme cela, peu importe que cela soit gratuite, en suffisance, il faut qu’il triche.
D’autre nous enguirlandent, se plaignent que la soupe n’est pas assez chaude, que le pain n’est pas ceci ou même cela.
Tant bien même que nous savons que nous ne devons rien attendre, je trouve ces instants pénibles.
Parfois ils me font même douter de mon engagement.

Un dénominateur commun : l’entraide
Mais bon, ce sont justes des instants désagréables et déjà le Bus de Nuit repart pour un nouvel arrêt.
Un autre élément des plus positifs de ce bénévolat, est l’incroyable variété sociale des bénévoles.
Quelle richesse.
Ce sont des gens incroyables : tout le monde est très différent, chacun a ses propres raisons d’être ici. C’est un groupe de personnes très unis qui se dédie à une action des plus importantes, sauver des vies.
Je suis très fier de me considérer comme faisant partie de ce groupe.

Comme Nikita Starikov, les bénévoles qui accompagnent le Bus de Nuit, qui œuvrent à l’Abri de Nuit, au Centre d’Accueil ont de multiples activités personnelles, un emploi du temps bien chargé.
Et pourtant, ces bénévoles trouvent toujours un moment pour secourir autrui.

Comme eux, aidez-nous à donner de l’humanité aux sans-papiers sans-abris.
A Moscou, à Saint-Pétersbourg, ils sont plusieurs dizaines de milliers à devoir être secourus, d’autant plus en hiver.

Merci de votre indispensable soutien.

Important : malgré les embuches du boycott, nous arrivons toujours à transférer notre appui financier des plus indispensables.

 

 

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