C’est avec un sens du devoir accomplit que la délégation parlementaire suisse est revenue de son voyage en Russie du 14 au 19 mai 2017, où, entre autres, on a parlé droits humains. Hélas l’information était incomplète, la réalité tout autre.
Manque d’informations
“Ce fut un dialogue important, ouvert et positif (…) Il y a eu de très bonnes discussions et des discussions plus difficiles”, a résumé pour l’ATS le parlementaire Jürg Stahl, chef de cette délégation helvétique.
Suisse Solidaire Nochelchka ne peut que regretter d’avoir appris la nouvelle qu’une fois la délégation composée de Mesdames et Messieurs les Parlementaires Marina Carobbio Guscetti, Tiana Moser, Rosmarie Quadranti, Jürg Stahl, Dominique de Buman, Adrian Amstutz et Balthasar Glättli fut de retour en Suisse.
En effet nous aurions pu informer les membres de la délégation de la réalité de millions de citoyens russes privés de toute identité en leur propre pays.
Demander à la délégation parlementaire de soulever le problème du sans-abrisme.
Ne pas être pris au dépourvu
A défaut, Suisse Solidaire Nochelchka a envoyé une lettre à chaque parlementaire pour l’informer de la réalité du terrain. Et pour qu’une prochaine occasion ne soit pas ainsi dilapidée NSS va se renseigner sur les moyens d’être tenus au courant à l’avance de ce genre de déplacement en terres russes.
« Ils sont piégés »
Dans la Tribune de Genève, Manuel Tornare du Parti Socialiste genevois conteste cette visite au vu de : « La complexité de la situation des droits de l’homme en Russie, les sanctions internationales contre ce pays et le statut des ONG russes….
Monsieur Tornare a ajouté que : « les déplacements dans des « Etats voyous » sont problématiques. « Ils (les parlementaires) ne se rendent pas compte qu’ils sont piégés ».
Pas de compromis
Accepter ce genre d’invitation pourquoi pas si l’on est fort bien renseigné et si l’on est prêt à mettre sur la table les problèmes peu consensuels, celui de la défense des droits humains en particulier.