Nochlezhka et le portail « Ainsi vont les choses» ont mis sur pied un projet commun : connaître par le biais de monologues l’existence des exclus de la société pétersbourgeoise mais aussi le quotidien de celles et ceux qui leur viennent en aide.
Ces monologues de sans-papiers, sans-abris, leurs réflexions sur la vie et sur d’autres sujets nous éclairèrent sur la réalité de ces citoyens privés de toute identité administrative.
Les monologues sont recueillis par la journaliste Nastia Riabtseva.
Voir la version russe.
“Ils sont comme nous Parler avec les sans-abri non seulement du sans-abrisme, mais aussi de l’amour, de la foi, de la vie nous permet de porter sur eux un regard plus attentif et de voir derrière leur statut social de bannis, des êtres humains, nous dit Nastia Riabtseva. Avant de les juger, par le biais de ces monologues à nous de connaître des visons de vie qui nous échappent. En apprenant les circonstances et leurs conditions d’existence, on ne pourrait plus jamais dire : c’est de leur faute ” conclut Nastia.
Vlada 28 ans
Vlada Gasnikova est responsable de la communication chez Nochlezhka. Elle nous raconte comment elle en est venue à occuper ce poste de première importance. Lire
Igor 35 ans
Igor Antonov est le chauffeur du Bus Nuit. Dans une autre vie, pas si éloignée que cela, Igor était marin. Comment passe-t-on du pont d’un navire à l’aide aux sans-logis ? Igor nous le raconte. Lire
Grigory 37 ans
Grigory Sverdline est l’actuel directeur de Nochlezhka, il nous raconte comment tout ceci est arrivé, comment il s’est retrouvé à défendre les droits des sans-papiers sans abris. Lire
Anatoly 48 ans
Anatoly Kurkovsky, médecin chef de l’hôpital Botkin. Le seul centre hospitalier qui accepte de recevoir et soigner les sans-papiers, sans-abris. Il nous parle de son quotidien. Lire
Vasily 65 ans
Juif errant, Odarchuk Vasily souffre d’un glaucome et a été victime d’une arnaque au logement. Il a perdu sa propiska. Il demande justice et aussi que sa pension d’invalide lui soit reconnue. Lire
Alexey 45 ans
Le destin d’Alexey Polyakov nous permet, une fois encore, de constater à quel point en Russie quelques déraillements du quotidien transforment un individu en citoyen de troisième zone. Lire
Slava 23 ans
Sortir de l’orphelinat en Russie représente une terrible épreuve. L’orphelin étant très rarement préparé à loi de la jungle qui l’attend. C’est le cas de Slava Egorov, 23 ans. Lire
Dimitri 45 ans
Dmitri Kourlapov est un bon exemple de ces sinistrés de l’administration russe. Dimitri a essayé d’échanger le logement familial , il se fait roulé. Lire
Alex 47 ans
L’histoire d’Alex Dojlikov résume fort bien ce qui peut arriver à tout un chacun en Russie lorsque soudain, un événement inattendu, provoque la perte de sa Propiska. Lire
Sergueï 60 ans
Famille je vous hais, la fameuse phrase d’André Gide tirée du livre «les nourritures terrestres» résume fort bien le calvaire familial de Sergueï Pokrovsky. Lire