Bravo Nochlezhka !

Mi-janvier Ella Pamfilova, responsable du Comité des droits de l’homme de la Fédération de la Russie a félicité Nochlezhka pour son travail en la matière.
Ella Pamfilova a souligné : « la contribution à la défense des droits et des libertés de l’homme et du citoyen menée par l’ONG pétersbourgeoise ».

Rappelons que depuis 1991 Nochlechka inlassablement défend les droits des citoyens russes sans-papiers et don sans-logis et qu’ils sont plus de 60’000 à Saint-Pétersbourg.

La défense des droits et des libertés  la base de notre activité
Au cours des 26 ans écoulés Nochlechka a réussi en autres :

– à faire abroger les articles 198 et 209 du code pénal de la Fédération de Russie qui considérait comme criminel de droit commun toute personne accusée de vagabondage, mendicité et parasitisme (abolis en décembre 1991) ;
– à ce que soit octroyé  des polices de l’assurance-maladie obligatoire  aux personnes sans  enregistrement; leur inscription dans le calendrier des vaccinations du comité de la santé ;
– à obtenir qu’un enregistrement temporaire fournis par Nochlechka soit reconnu par les autorités de la ville et qu’ainsi   de ne pas être sans cesse harcelés par les policiers ;

De plus Nochlechka n’hésite pas à  s’adresser aux ministères, aux comités et aux fonctionnaires de tout niveau si les lois adoptées représentent une violation des droits des personnes sans propiska.

Maintes fois l’organisation s’est adressée aux ministères de l’éducation, de la justice, du développement économique, des situations de force majeure, au parquet fédéral et municipal, aux responsables des droits de l’homme de la Fédération de la Russie et de Pétersbourg  afin d’exiger l’abolition des actes discriminatoires.

 L’indifférence de l’administration
Comme le dit Grigori Sverdline directeur de Nochlezhka : « Nous ne nous limitons pas au soutien des personnes dans le besoin en leur fournissant de la nourriture, un hébergement, en les aidant dans leur socialisation et le retour à une vie normale.
Nous défendons les droits des sans-abri en tant que groupe social au niveau juridique. Souvent rien que la phrase « à l’endroit de l’enregistrement » permet aux personnes sans propiska l’accès à l’aide sociale, aux allocations, à la scolarisation des enfants…
La défense des droits et des libertés de l’homme et du citoyen  est la base de notre activité».
Pour ce faire, les juristes de Nochlechka compilent des faits de discrimination à l’embauche en raison de : sexe, existence d’enfants, nationalité, aspect physique, absence de  propiska ou d’autres raisons. Cette information est ensuite transmise au parquet qui adresse un avertissement aux employeurs en défaut.

Cette reconnaissance donne à Nochlechka un peu plus de poids face à l’indifférence du gouvernement.

Car il faut le reconnaître trop souvent encore les citoyens sans propiska n’existent tout simplement pas aux yeux de l’administration russe.