La galerie de portraits que nous vous présentons illustre parfaitement le chamboulement d’un individu privé de sa Propiska.
Viktor Petrovich, un grand-père miniature grugé par les siens, Baba Arina, une alcoolique notoire essayant désespérément de s’en sortir, Nina, une témoin du terrible drame qui frappe l’Ukraine des deux côtés du front, Khadycha, la bavarde, qui a fuit la guerre civile du Tadjikistan et un mariage arrangé, Vera et Andreï, locataires de la gare de Yaroslavsky, aimant les livres et les séries TV et Slava, vraisemblablement un peu mythomane sur les bords.
Dima l’orphelin, Elena, une babouchka de 51 an, Nadejda victime de l’administration, Olga le vain combat, Sergueï un petit rien et c’est la catastrophe , Vadim la victime type, Veronika une famille sans-papier, Viktor « Sans Propiska vous n’êtes rien ».
Vous le lirez, peu importe les raisons, le destin de ces victimes de l’administration russe privé d’identité devient cauchemardesque.
Ces divers cas dépeignent bien toute l’absurdité à laquelle sont confrontés des millions de citoyens russes sans-papier dans leur propre pays.
Ces récits nous enseignent à quel point il est difficile de survivre dans un monde où le sans-papier n’est rien, où son existence est broyée par l’absurdité de lois iniques.
Ils nous font aussi prendre conscience de l’importance de Nochlechka. Sans son aide, le destin des sans-abris serait sans espoir aucun.
Merci de votre indispensable soutien.