Madame, Monsieur, chers Soutiens de Nochlechka,
Nous dédions cette fin de semaine à la solidarité, la journée du sans-abrisme.
L’occasion de sensibiliser les citoyens et citoyennes de Saint-Pétersbourg et de Moscou, de dépasser les clichés outranciers qui frappent les sans-papiers sans-abris.
Mais ce n’est pas tout.

L’art et le sans-abrisme

Pour Nochlechka et pour le directeur général du musée de l’Ermitage, Mikhaïl Piotrovski, l’incertitude, la fragilité du sans-abri ont quelques similitudes avec l’art. Regardez l’exemple de La Déploration sur le Corps du Christ de Jacques Bellange. Cette œuvre retrouvée en très mauvais état a été restaurée et a pris la place qui lui revient dans la collection du musée, souligne Mikhaïl Piotrovski.
Sans aucun doute, on peut tracer des parallèles entre l’histoire de ce tableau et de bien d’autres avec le travail de Nochelchka permettant aux sans-abris de recouvrer une vie digne, explique encore Mikhaïl Piotrovski.
Fort de ce concept, et dans le cadre de cette journée du 30 mars, une campagne conjointe, “Art sans foyer” est organisée avec quatre musées de Saint-Pétersbourg et de Moscou : le Musée de l’impressionnisme russe, le Musée juif et Centre de tolérance, le Musée de Moscou et l’Ermitage.
Tous les bénéfices de la vente des billets seront reversés aux projets Nochlechka.
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Une multitude de laissés-pour-compte

A Saint-Pétersbourg, plus de 60’000 citoyens russes, sans-papiers sans abris, survivent dans des conditions exécrables. A Moscou, on en compte plusieurs dizaines de milliers.

Notre tâche est immense, aidez-nous à donner plus d’humanité.
Et le froid est toujours là.

Merci de votre indispensable générosité.

Important : malgré les conséquences du boycott, nous arrivons toujours à transférer notre soutien financier, plus fondamental que jamais.