Se protéger de la rue.
Notre existence quotidienne est des plus hasardeuses. En plus nous devons continuellement être sur nos gardes à cause des hommes, eux aussi sans-abris, raconte Macha, 42 ans, rencontrée au Centre d’Accueil de Nochlechka.
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Violence conjugale
Bien des femmes sans-abris souffrent de la violence et d’autres expériences traumatisantes.
Beaucoup ont un sentiment de culpabilité. Elles croient qu’elles n’ont pas été à la hauteur des attentes de la société en tant qu’épouse et mère.
Comme toutes les femmes, celles sans-abris ont besoin de soins médicaux spécifiques, d’autant plus que leur survie dans la rue affecte fortement leur corps.
En effet, les femmes enceintes sans-abris risquent fréquemment des fausses couches, très souvent aussi, elles n’ont pas leurs règles.
Force est de remarquer que d’être privé de toit ne diminue en rien la violence faite aux femmes sans-abris.
Et chez elles, on retrouve cette même réaction à vouloir minimiser ou nier l’agression subie.
Quand l’on décèle des traces de violence, la sans-abri prétend souvent qu’elle s’est elle-même cognée ou qu’elle est tombée, plutôt que d’affirmer que son compagnon l’a, en fait, frappée à la tête avec une bouteille.
Des espaces réservés
Pour lutter contre ces traumatismes vécus par les femmes de la rue, depuis deux ans, Nochlechka a créé des horaires particuliers uniquement dédiés à elles.
C’est ainsi que de nombreuses femmes viennent pour y recevoir de l’aide, utiliser nos douches, nos services de blanchisserie, de coiffeur.
Ces appuis offrent, à de nombreuses femmes, un retour à la dignité, elles qui en ont tant besoin.
Nous faisons tout pour leur venir en aide
Toutes nos actions humanitaires ont besoin de votre soutien.
Merci de votre confiance, elle sauve de nombreuses vies.