Comme quoi la générosité ne dépend pas d’un portefeuille bien garni. On le savait mais le geste de Pavel donne à réfléchir.
Pavel, 33 ans, un alpiniste russe qui récemment se trouvait au Daghestan où, s’adonnant au parapente, eut un accident d’importance.

Je ne roule pas sur l’or
Il nous raconte : Mon histoire est simple. Au mois de mai dernier, je me suis craché avec mon parapente, cassure de la colonne vertébrale et une opération fort couteuse à la clé. Mes proches ont organisé une collecte pour la payer. Je ne connais pas les détails, c’est mon ami qui s’est occupé de l’argent. Par la suite, je me suis dit qu’il fallait rendre au monde ce geste de bonté. Voilà pourquoi j’ai versé 175’000 roubles, 3’000 francs, à Nochlechka pour qu’ils puissent acheter un nouveau Bus de Nuit.

Aider malgré tout
J’avais entendu parler de cette ONG, de son travail humanitaire et que leur véhicule de distribution de vivre arrivait en bout de course. Il fallait les aider tant bien même que je ne roule pas sur l’or.
Quant à moi, ne vous en faites pas, je me retape, je me suis mis à la course à pieds, car pour le moment, je ne peux encore varapper, ni survoler les paysages en parapente.
Pour le moins, le plus dur est derrière moi.

Une éloquente invisibilité
Il n’y a aucun doute, la générosité de Pavel souligne, une fois encore, que ce sont, le plus souvent, les gens aux revenus modestes qui sont sensibles aux sorts d’autrui, logique car il est assez rare qu’une personne fortunée s’intéresse à la misère humaine.

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