Les deux Tentes de la Survie
Ouvertes depuis le 17 octobre, chacune accueille une cinquantaine de personnes.
Le coût par nuit, par sans-abris, s’élève à 2 francs. Peu de chose pour sauver une vie.
L’hiver dernier, nous avons protégé 1’128 personnes, grâce à vous.
Malheureusement, plus de mille sans-abris sont morts de froid dans la rue faute d’autres refuges.
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Une clinique pour les sans-abris
Vous vous rappelez de Charity Hospital? Ce groupe de médecins et d’infirmières bénévoles qui portent secours aux sans-abris?
Eh bien, ils viennent d’ouvrir un dispensaire multidisciplinaire pour les sans-papiers sans-abris. Une première en Russie.
Depuis de très nombreux mois, l’idée de cet hôpital pas comme les autres trottait dans la tête de Sergueï Levkov, l’un des médecins bénévoles.
Aujourd’hui, après les multiples problèmes rencontrés avec l’administration, l’utopie est une réalité.
Le 04 octobre, la clinique a reçu la tant attendue licence de fonctionnement du Comité de la Santé de Saint-Pétersbourg.
Andreï Chapaev, le responsable des actions humanitaires chez Nochlechka a participé au montage de cette épopée.
Le dispensaire permet d’accueillir tous les patients qui n’ont aucun papier d’identité, ni d’assurance.
Il favorise le suivi des sans-abris touchés dans leur chair.
Sergueï Levkov espère une collaboration avec les hôpitaux et les cliniques publics sur des programmes de médecine générale. Il souhaite aussi proposer aux autorités de modifier la législation concernant le sans-abrisme afin de faciliter l’accès aux soins médicaux des sans-papiers sans-abris.
Centre de soins pour femmes sans-abris
En ce début novembre s’ouvre à Lobnia, en proche banlieue de Moscou, un lieu spécifiquement dédié aux femmes sans-abris alcooliques, toxicomanes. Une première en Russie.
Un projet des plus nécessaires pour ces centaines de femmes sans-abris souffrant de dépendance, nous dit Daria Baibakova, directrice de Nochlechka Moscou.
Le Centre de désintoxication s’appelle à mi-chemin. Il accueille des femmes qui ont admis leur maladie et qui sont prêtes à travailler à leur rétablissement dans un délai de six mois. Le traitement est basé sur les principes du programme en 12 étapes.
Il comprend des réunions de groupe et des séances individuelles avec des spécialistes de la dépendance chimique et des psychologues.
Les réunions quotidiennes sont animées par des pairs consultants, des personnes en rémission stable depuis plus de deux ans. L’équipe de spécialistes est entièrement féminine.
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Récolte de chaussures, de bottes
Indispensables articles pour affronter l’hiver, nous avons demandé aux Moscovites et aux Pétersbourgeois de nous apporter ce qui trainaient dans leurs armoires.
La récolte fut tellement bonne, que des bénévoles sont venus, deux fois par jour, pour trier tant de générosité.
Aux Centres d’Accueil, aux arrêts des Bus de Nuit, à l’Abri de Nuit, aux Tentes de la Survie, nous distribuons les multiples paires qui permettent aux sans-abris d’avoir les pieds au sec et au chaud.
Récolte de trousses de premiers secours
Les sans-papiers sans-abris que l’on rencontre aux Bus de Nuit, aux Tentes de la Survie, souvent ont besoin d’une aide médicale légère prodiguée par nos bénévoles. Afin de ne pas se retrouver à court, nous avons lancé un appel aux citoyens de Saint-Pétersbourg et de de Moscou pour qu’ils nous apportent le nécessaire. Une fois encore, les habitants de ces villes ont été généreux.
Nous remarquons que si les dons sonnants et trébuchants diminuent, les citoyens continuent à soutenir des actions concrètes, comme nous remettent des antidouleurs, des bandages, des désinfectants, des sparadraps, et autres articles du genre.
Un restaurant pas comme les autres
Il y a une année et demi, Nochlechka ouvrait son restaurant social “Entrée depuis la Rue“.
La crise engendrée par l’invasion de l’Ukraine freina fortement le développement de ce projet novateur en Russie, permettre à des sans-papiers sans-abris d’apprendre les divers métiers de la restauration.
Une idée généreuse qui, hélas, n’a pas assez attiré de clients pour que l’exploitation puisse tourner sans engendrer des déficits.
Face à cette réalité, Nochlechka a préféré changer de concept, déménager, mais toujours permettre aux sans-abris de pouvoir s’y former.
Le nouveau bistrot s’appelle Hobo, du nom des vagabonds américains qui parcouraient le pays à la recherche de travail au XIXe siècle, 3 à 4 personnes peuvent s’initier en même temps aux divers métiers de bouche.
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Ces actions n’auraient pas lieu sans votre aide.