Un divorce est sommes toutes aujourd’hui une histoire généralement banale.
Sous nos latitudes certainement. Il en est tout autrement en Russie.
L’histoire d’Aleksei nous le prouve.
Aleksei et sa femme Veronika se séparent plus ou moins à l’amiable. Il cède l’appartement à sa femme et à sa fille Natacha.
Le sait-il ou pas, par ce geste Aleksei perd sa propiska et donc son existence bureaucratique.
Après la séparation, pendant quelques mois, Aleksei loue un logement et continue son travail de menuisier.
Un divorce et à la rue
Et puis voilà, lors du renouvellement de son contrat de travail, son employeur se rend compte qu’Aleksei n’a plus de Propiska et comme il ne veut pas l’employer au noir, le licencie.
Plus de travail et très vite plus assez d’argent pour le loyer, ni pour aider au soutien financier de sa fillette Natacha.
Les relations entre père et fille qui n’étaient déjà pas au beau fixe se détériorent.
Par chance Aleksei entend parler de Nochlezhka et de sa consultation juridique. Il s’y rend. Là on l’héberge pendant un mois, le temps que les juristes de l’ONG lui procurent un enregistrement temporaire. Puis dans la foulée un emploi.
Depuis Aleksei a aussi retrouvé un logement et, avec l’aide du psychologue de Nochlezhka, Aleksei cherche un moyen pour améliorer les contacts avec sa fille.
Pas de doute, en Russie un divorce est loin d’être banal.