
Etre femme sans papier sans-abri est une double peine. Très souvent, la cause de son sans-abrisme est la violence intrafamiliale.
Trop souvent, son seul moyen d’échapper aux brutalités est la rue. La rue où elle devra affronter d’autres dangers. Non seulement ceux de la survie, mais en plus, être la cible privilégiée de bien des sévices.
Le sans-abrisme provoque un sentiment d’insécurité, de manque de confiance en soi. C’est d’autant plus vrai pour les femmes sans-abris qui ont des besoins particuliers et subissent des manifestions d’agressivité sexiste répétées, souligne Daria Baibakova, la responsable de Nochlechka Moscou.
Pour les contrer, nous proposons, depuis de nombreux mois, des entraides précises dédiées uniquement à ces femmes sans-abris.
Le plus important pour nous, qu’aucune d’entre elles ait peur, n’ait plus honte et surtout, ne reste plus seule avec ses problèmes à un moment si difficile de sa vie. Que les femmes sans-abris se sentent en sécurité, retrouvent leur estime, précise encore Daria.
Lire l’article consacré à ce sujet.
Elles sont des milliers à survivre dans la rue. Notre tâche est immense, aidez-nous à donner plus d’humanité.
Et l’hiver est toujours là.
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