Chers Membres bonjour,

Nous voilà déjà fin juin, force est de reconnaître qu’il est grand temps de vous donner des nouvelles des activités de N.S.S. Spécialement à ceux qui ne visitent pas régulièrement notre site

Résumé

Le 24 décembre, N.S.S. a soutenu financièrement l’installation d’une deuxième tente de la survie.

Si aujourd’hui le froid extrême a enfin quitté Saint-Pétersbourg, pour les sans-abris l’hiver passé a été particulièrement meurtrier. Malgré les promesses du gouvernement pétersbourgeois, les seuls lieux d’accueils pour les déshérités sans papiers furent ceux de Nochlezhka. Lire les nouvelles à ce sujet sur Nochlezhka Gazette.

Le 22 janvier, mil francs, donnés par le Rotary de Fribourg, ont été envoyés à Nochlezhka pour le bus de nuit. L’octroi de vivres continue de souffrir d’un manque chronique de soutien financier tant bien même l’importance de cette distribution caritive.

Le 27 janvier, l’émission de la télévision suisse alémanique, Zehn vor Zehn diffusait un reportage sur Nochlezhka, le bus de nuit, la tente de la survie; deux actions soutenues activement par N.S.S. Regardez-le sur notre site sous la rubrique Portfolio.

Visionnez aussi sur Portfolio, la première partie du court-métrage sur Nochlezhka, le bus de nuit, réalisé par Romain Travaillé.

N.S.S. est partie prenante de ce tournage. Il  est également visible sur Youtube (titre : solidarnoch).

Le 3 février, N.S.S. a profité du voyage de Luizia, une Bâloise, pour lui confier des médicaments nécessaires aux sans-abris et du matériel informatique, d’une valeur de 360 francs.

Le bus de nuit

Début avril, une importante panne moteur immobilisa l’un des bus près de trois semaines durant ; une réelle catastrophe lorsque l’on connaît l’importance de la tournée caritative pour les plus démunis.

Le 22 avril, N.S.S. face à cette crise, a versé la somme de deux mille francs, dont 500 francs en provenance du Rotary la Riviera. Depuis, grâce à la générosité internationale et russe, ce bus prête à nouveau ses services.

Toutes les informations au sujet de cette pénible panne sur  Nochlezhka Gazette.

Mais ce n’est qu’un répit. En effet, les véhicules de Nochlezhka vieillissent à vue d’œil, et il est fondamental que de nouveaux bus puissent remplacer les tacots actuels. Chaque année, les frais de réparation augmentent et grèvent les faibles ressources financières de Nochlezhka.

N.S.S. a essayé de trouver un bus par ici. Une opération que nous avons arrêtée aux vues des taxes douanières russes.

Aujourd’hui pour remplacer un bus en service, les impôts douaniers russes s’élèveraient à près de 15.000 francs.

Donc autant chercher des fonds pour que le véhicule soit acheté sur place.

Le projet de réinsertion

Dès le mois de janvier, N.S.S. a fortement porté son attention sur le montage de ce projet de réinsertion qui dépassera le seul cadre de l’urgence humanitaire.

Pour réaliser un tel projet et le présenter devant les futurs donateurs étatiques et privés, il va de soi qu’il est des plus importants de posséder toutes les informations nécessaires, techniques et financières.

Il y a peu encore, cette collecte d’informations avançait difficilement. Un rythme qui nous semblait parfois désespérant face à l’importance du but à atteindre et de la complexité qu’il représente.

Cependant, depuis quatre mois, le mouvement s’est un peu accéléré. Ceci grâce à Elena Chistyakova, une Pétersbourgeoise engagée fin-février par N.S.S. et financièrement soutenue par un généreux sponsor. Elena se charge du suivi de la collecte de ces indispensables informations et insiste, quant nécessaire, auprès de Nochlezhka, afin qu’ils se bougent  un peu plus. N’oublions pas que Nochlezhka est tellement prise dans l’urgence qu’elle a peu de temps à consacrer au moyen terme.

Vu cette nouvelle dynamique, nous espérons qu’à la mi-juillet nous pourrons présenter une ébauche précise à nos conseillers économiques afin que nous puissions peaufiner le projet, le rendre réaliste pour les futurs donateurs, étatiques et privés.

En quelques mots, il consistera, dans un premier temps, à intégrer le projet existant : ” la maison à mi-chemin “créé par Nochlezhka en 2004, celui de la réinsertion des alcooliques sans-papiers, sans-logis. A ce jour leur taux de réussite est de 70%.

Les résultats positifs constatés  méritent que l’expérience soit poussée plus en avant, que des moyens financiers permettent à un plus grand nombre de l’intégrer, (ils sont huit aujourd’hui, N.S.S. espère porter ce nombre à vingt-quatre), que l’encadrement, la formation professionnelle, le personnel médical et juridique soient améliorés, que cette réinsertion actuellement dépendante des donations, s’autofinance.

Bien évidemment, ce projet, ne pourra se réaliser sans un appui actif de tous. Une campagne de recherche de fonds sera lancée début septembre.

En effet, N.S.S. devra financer pour le moins 20% de ce projet de réinsertion.

Merci de votre intérêt.                                                               

Pour le Comité                                                                                            Pierre Jaccard

Ils sont des sans-papiers dans leur propre pays, ne l’oubliez pas !

CCP : 10-782369-3