27-11-15 Cartes de vœux solidaires

3Madame, Monsieur, nous vous proposons d’appuyer le financement des trois Tentes de Survie mises en place par Nochlezhka par l’achat solidaire de cartes de voeux.

 

Elles représentent des miniatures sur papier mâché, peinture laquée de la région de Khouli, Russie

 

Le prix de la série de cinq cartes est de : cinquante CHF port inclus. Leur taille  (10cm x 14cm)

 

 

 

D’avance un grand merci pour votre aide.

 

Cartes de vœux série 1  Miniatures de la région de Khouli, Russie

 

Cartes de vœux  série 2 Miniatures de la région de Khouli, Russie

 

Délais d’impression :

Les commandes passées jusqu’au 12 décembre inclus, seront dans votre boîte à lettres dès  le 19 décembre.

Après le 12 décembre, les commandes seront livrées à partir du 10 janvier.

Merci de votre compréhension.

 

Passez votre commande à:  info@www.suissesolidaire.org

 

 

Histoire de la miniature laquée de la région de Kholouï

 

La petite ville de Kholouï est l’un des plus anciens points de peuplement de ce qui fut jadis la Principauté de Vladimir-Souzdal.

 

Au XIIIe siècle, au moment de la grande invasion Mongole après la chute de Vladimir, les habitants ont cherché un autre refuge. Ils se sont installés notamment sur les rives de la Téza.

 

Les charmes des rives de ce cours d’eau ont certainement inspiré les gens du lieu dans leurs œuvres et dans leur création.

 

Une influence picturale considérable

En cette fin du XVIIe siècle, les premiers peintres d’icônes furent ici des moines du Monastère de la Trinité.

 

Au siècle suivant, cet artisanat prend à Kholouï un rapide essor. En 1882, la Fratrie Alexandre Nevski de Vladimir organise à Kholouï des classes de dessin, devenues par la suite l’École de dessin et d’iconographie (1842-1920).

 

Le rôle joué à Kholouï par cet établissement fut considérable.

 

C’est à Palekh, autre foyer réputé de l’art populaire, que naquit l’idée de constituer une artel (coopérative de production) d’anciens du métier, qui tenteraient leur chance artistique et commerciale en s’essayant à des sujets laïques.

 

On renonçait à la planche et à la toile de l’image sainte classique et on les remplaçait par le papier mâché, selon la technologie déjà en usage à Fedoskino.

 

Un sacerdoce culturel

A Kholouï, la recherche d’un style propre débuta beaucoup plus tard. Encouragés par l’exemple de Palekh et de Mstéra, quelques peintres de Kholouï constituèrent en 1934 leur propre artel et se cherchèrent une nouvelle voie.

 

Mais les difficultés restaient grandes et la laque de Kholouï, comme s’appellera dorénavant la miniature sur papier mâché locale, sera longue à s’imposer.

 

Il convenait avant tout de se doter d’un style spécifique.

 

En 1943, le gouvernement soviétique ouvre à Kholouï une École professionnelle des arts appliqués.

Au mois de janvier 1947, les premiers élèves diplômés de l’École d’arts sont au nombre de 14, et parmi eux, on remarque immédiatement des individualités tels Nikolaï Babourine, Alexéi Kostérine et Boris Tikhonravov.

 

Dès lors, on parle de Kholouï comme l’un des grands centres de la spécialité.

Sa production est suivie avec intérêt par les musées, les galeries d’art, les organismes commerciaux du pays, les firmes étrangères.

La notoriété des laques de Kholouï est née.

 

 

Kholouï, un art unique

A Kholouï, l’artiste procède à la fois du réalisme et de la décoration, ce qui permet une lecture facile, d’autant que la figure humaine y tient une place prépondérante.

 

Le peintre n’use de l’or que lorsque sa présence est fonctionnellement justifiée: coupoles d’églises et de sanctuaires, casques et cottes de mailles des guerriers, brocarts des princes, soleils, lunes et constellations nocturnes.

 

Eu égard à ce qui se fait dans les autres centres de la laque russe, cette utilisation spécifique de la poudre d’or est une autre particularité de Kholouï.

 

Le conte et la légende sont particulièrement adaptés à ce genre figuratif.

Ici les sujets favoris sont sans conteste ceux des contes de Pouchkine, «Le Petit cheval bossu» de Piotr lerchov, les «Contes de l’Oural» de Pavel Bajov, les contes d’Alexandre Afanassiev et le folklore russe.

 

Ils sont à Kholouï des sources de grande inspiration.

 

 

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