En Russie comme on le sait sans Propiska l’on est rien. Pire encore si l’on provient d’un pays aujourd’hui étranger, l’Arménie
Azad l’Arménien a connu Ivana V. russe, lors d’un voyage touristique à Saint-Pétersbourg.
Ils sont tombés amoureux et Ivana enceinte.
Azad revient à Saint-Pétersbourg peu de temps avant l’accouchement et oublie les trois mois maximum de séjours touristiques autorisés.
Il devint un illégal, un sans-papier et bien évidemment dans l’impossibilité de se marier, de reconnaître son fils.
Un parcourt du combattant contre la montre
Quelques semaines après sa naissance, les médecins diagnostiquent une sévère leucémie chez Nikolaïev.
Après les traitements usuels le seul moyen d’essayer de le sauver est un don de moelle osseuse et c’est Azad, compatible, qui pourrait, par ce don, essayer de sauver son fils.
Mais sans papier impossible de participer à un tel acte.
En effet, Azad n’est même pas reconnu comme père puisque illégal.
Le temps passe, la santé du petit Nikolaïev s’aggrave.
Avec le soutien d’ADVITA, (ONG spécialisée dans le traitement des cancers), les juristes de Nochlezhka font tout leur possible pour légaliser la situation d’Atrad afin qu’il ne soit pas extradé mais aussi qu’il soit reconnu comme le père, et que le couple puisse se marier et régulariser leur situation.
Un parcourt du combattant contre la montre où la vie d’un enfant est en jeu.