Depuis plusieurs semaines déjà cette rumeur court chez les bénéficiaires du Bus de Nuit.
Certains citoyens russes sans papiers trouvent du travail loin des centres urbains, dans les campagnes où ils sont simplement traités tels des esclaves.
Et on ne les revoit plus.
Andreï Chapaev, responsable du Bus de Nuit nous raconte: “un soir à l’heure de la distribution de la soupe, un homme est venu lui dire qu’il s’était échappé d’une briqueterie où il était à peine nourrit travaillant plus de 18 heures par jour. Lorsqu’il se révolta, il fut battu.”
Une femme elle parle de son clavaire comme esclave sexuelle enchainée et à peine nourrie. Affabulations dues à un alcool frelaté ? Témoignages véridiques ?
Une chose est certaine, le citoyen russe sans-papier est une parfaite cible pour être exploité.
Sans identité administrative, en cas d’abus il lui est des plus difficile de déposer plainte auprès de la police.