L’arrivée de températures plus « clémentes » à Saint-Pétersbourg est synonyme du démontage des deux tentes de la survie mises en place par Nochlezhka.
Comme vous le savez, hivers après hivers Nochlezhka avec le soutien de divers ONG dont N.S.S. se démène pour abriter les plus démunis de la population pétersbourgeoise.
L’année 2009-2010 n’a pas fait exception : la nuit, la température descendait souvent à moins trente degrés.
Deux tentes chauffantes ont été installées pour accueillir les sans-abris. Dès les premiers jours, le nombre de personnes de la tente de la rue Borovaya dépassait de loin ses capacités d’hébergement.
Sauver des vies
Cette saison hivernale, grâce au soutien des citoyens, les tentes étaient ouvertes nuit et jour.
Quotidiennement, plus de 150 personnes y ont trouvé refuge.
Le projet a reçu le soutien du Comité de la politique sociale, de l’administration du district Primorskij, de l’Organisation d’entraide française, du Rotary club et de l’association Nochlezhka Suisse Solidaire.
De plus, cette initiative a été reprise cet hiver par les villes de Vladimir et Kaliningrad. Il est donc plus que temps que l’administration pétersbourgeoise se confronte à ce dramatique problème et prenne ses responsabilités.
Chaque année, faute d’abris adéquats, des dizaines de sans-abris trouvent la mort ou deviennent handicapés par le fait des gelures.
Les autorités de la ville doivent, de toute urgence, prendre des mesures indispensables afin de lutter contre le sans-abrisme, augmenter le nombre de logements à des prix abordables et développer le réseau d’organismes gouvernementaux d’aide aux sans-abris.
Quel futur ?
Qu’en sera-t-il lorsque les frimas recouvreront à nouveau la Venise du Nord ?
Est-ce qu’enfin une solution à long terme aura été trouvée ?
Ou retrouverons-nous la même situation qui a prévalu ces dernières années où seule Nochlezhka se souciait du sort des sans-abris livrés au froid le plus extrême ?