La pâque orthodoxe est une date clé pour un très grand nombre de personnes y compris, bien sûr, les sans-papiers sans-abris.
Pas questions que les événements leur fassent oublier la tradition.
Des douceurs pour tous
Chaque année nous lançons un appel aux citoyens pour qu’ils apportent des douceurs pascales, des gâteaux, des pâtisseries, nos traditionnelles friandises, le koulitch, gâteau aux raisins secs, la paskha, dessert en forme de pyramide à base de fromage blanc, et bien évidemment, les œufs teints, décorés.
Nous les distribuons aux plus mal lotis d’entre nous, explique Andreï Chapaev responsable des actions humanitaires de Nochlechka.
Une tradition humanitaire
Par cette action, poursuit Andreï Chapaev, nous voulons, premièrement, éviter leur exclusion, mais aussi sensibiliser les autres citoyens de Pétersbourg, afin qu’à travers leurs dons, ils connaissent mieux le sort de leurs concitoyens infortunés.
Ces laissés-pour-compte attribuent bien plus d’importance que l’on peut imaginer à ces traditions. Elles sont les derniers liens tenus qui les rattachent à une société qui n’a de cesse de les rejeter.
Ne pas les bannir
Ces friandises, souvenirs d’un passé moins noir, seront réparties aux arrêts du Bus de Nuit, à l’Abri de Nuit, au Centre d’Accueil de l’ONG.
Pour Nochlechka, cette distribution pascale est un acte fondamental pour éviter, plus encore, la mise à l’écart des plus démunis alors que,malgré les événements ukrianiens, la société russe, elle, fête ce moment clé dans la vie sociale russe qui dépasse même les frontières du religieux.
Un événement spécial de partage où, selon la tradition, les tables doivent rester garnies pour accueillir, tout spécialement, les pauvres et les nécessiteux.
Important : malgré les embuches du boycott, nous arrivons toujours à transférer notre appui financier, plus indispensable que jamais.
Merci de votre confiance, de continuer à nous soutenir, le sans-abrisme n’a pas disparu le 24 février.